Site relatif au jeu fractal. Aucun des faits mentionnés ici n'est réel. Numéro 23. An 10, Printemps 6/8

Les grands hommes et femmes de presse qui ont permis le PDNI et l'AFP

 
 

Paroles croisées: Sval - Niira

Fondatrice du PDNI, Niira a été recueillie par Mamy Gwaï au Bordel Sval,
Niira: Ton histoire est pour moi un très grand mystère ! D'où viens-tu cher Sval ?
Sval: Mes souvenirs les plus anciens datent d'après le crash, comme pour beaucoup. Je me suis retrouvé un jour en train d'errer au milieu du désert des soupirs, un peu au nord de Santa Frost. J'y ai rencontré un compagnon d'infortune avec qui j'ai longé le Styx en direction des monts Sérail. Je me suis arrêté à l'emplacement même du Rempart du Justice, une petite oasis au SO de Terra Prima (qui était encore une minuscule communauté sous perfusion des DN) et j'y ai installé l'Auberge des Cannibales avec trois ou quatre compagnons de rencontre. Mon objectif était de fonder une communauté neutre entre TP et le Campement, qui puisse servir à commercer du soufre entre ces deux villes, à un moment où les relations DN-campeurs étaient tendues. C'est à cette époque que j'ai écrit la première partie de l'histoire des DN. L'hiver venu, nous eûmes le plaisir et le malheur de voir arriver un troupeau de chevaux. Attirés par l'aubaine, nous sommes tous sortis de la com pour les capturer. Hélas, nous n'étions pas assez nombreux pour tenir l'Auberge et exploiter le troupeau. La mort frappa bientôt tous mes compagnons, soit par la faim, soit par des attaques de pillards. Je fini par me retrouver seul à l'auberge à la tête de nos réserves, et fort malade, car ayant bu trop de redbull. J'ai également rencontré Glandalf –et survécu à cette rencontre!-. Glandalf m'a donné quelques vivres, en échange de redbull, et a oublié de me tuer, ce qui était –il me l'a dit plus tard- son intention première. C'est le Campement, plus exactement Manfred et Aligre, qui m'ont finalement sauvé la vie en me permettant de rejoindre leur ville. Mes habitudes gastronomiques m'ont cependant fermé la porte du campement, et je n'ai pu qu'échanger mes biens contre mon premier cheval.Le magicien du sud... 

Sval: Tu es arrivée dans le désert au nord du Bordel et tu dois la vie à Mamy Gwaï, qui t'a sortie des griffes d'un salémien sadique. Quel souvenir gardes-tu de cette grande dame?
Niira: C'était quelqu'un de bien. A cette époque, personne aurait parié le moindre greenflouze, d'autant plus que ça existait pas encore, sur moi. J'étais juste une gamine pleurnicharde et chialeuse, une fille qui avait aucune chance de devenir mieux qu'une esclave sexuelle. Elle m'a recueillie et elle a réussi à me faire comprendre que j'étais intelligente et pleine de ressources, que je pouvais être une femme forte et libre, devenir maître de mon destin, à son image. Les entraînements de Kasimir m'ont endurcie et fait réaliser que si j'étais pas bien costaude, je pouvais compenser par ma volonté et ma détermination. Je dois tout à Mamy Gwaï, elle m'a sauvée et c'est elle qui a parlé de moi à Darkjul. Elle avait la réputation d'être une pute, surtout dans le nord, mais c'était juste une femme qui s'encombrait pas de principes idiots. Elle était forte et déterminée. C'était quelqu'un d'intelligent et qui savait mener ses hommes.
 

S.: Après ta rencontre avec Mamy Gwaï, tu t'es retrouvée à Greenhill. La greenvodka est-elle toujours ta boisson préférée?
N.: Bien sûr ! J'en ai encore en réserve, je me suis réapprovisionnée lorsque j'ai retrouvé les Greenhilliens à Métal Hurlant. Greenhill était une ville géniale, on s'y emmerdait un peu parfois mais beaucoup moins que dans la plupart des autres grandes communautés. Y a encore des moments où je regrette la grande époque avec JustBob et Eo'.

Niira.: Qu'est-ce qui t'a amené à lier un contact avec les Dragons ?

Sval.: L'écriture de la première édition de l'histoire des DN probablement. J'avais fait ce travail seul dans le désert, uniquement à partir des informations qui arrivaient sur ma radio, pour tenter de comprendre le monde où je me trouvais. La parution de l'ouvrage a fait forte impression sur quelques DN, et j'ai alors bénéficié d'une certaine sympathie parmi eux. Je ne les avais cependant jamais rencontré à ce moment, et mon destin aurait probablement pu basculer si le Campement m'avait ouvert ses portes. C'est après avoir échangé mon cheval –et rencontré Alex Deland à l'occasion- que je me suis dirigé vers Greenhill. J'avais reçu une proposition d'interview de Darkjul J'ai également rencontré Glandlaf qui est resté une nuit à l'Auberge.s'agissait de la prise de l'Internat avec Sydney, ce que j'ignorais. En fait DJ n'a jamais mis les pieds à Greenhill mais a franchi le Sylver immédiatement 

Suite dans la colonne centrale

Archives: Quand la Draconia voulait la peau de Catherine

DN : L'ouverture récente des archives du sud Sylver est intéressante à plus d'un titre: non seulement, on apprend que les dirigeants du Campement et de MH étaient en contact étroit avant la guerre entre leurs villes, mais on apprend également que la Draconia et certains Métalleux ont préparé une offensive contre Terra Prima, avant même le début de la guerre ECHOS/TP.
Le PDNI peut maintenant donner quelques détails sur cette opération, restée top secrète jusqu'à aujourd'hui. Juste après la bataille de Salem, des discussions animées avaient lieu dans les cénacles les plus discrets de Draconia. Certains DN s'y inquiétaient de la puissance toujours croissante de TP, et craignaient de voir le jour où les bolchéviques seraient capables d'attaquer la Draconia. Des doutes existaient même sur la loyauté de certains dirigeants de Draconia.
A ce moment, un deal était conclu entre Sioban et Catherine pour la destruction d'Eden: Catherine sous-traitait aux Dragons Noirs l'attaque de la ville, et reconnaissait du même coup la frontière de Draconia. Kyr par contre passait sous domination primienne, pour leur malheur, puisque la ville est rasée enété 2/8 de l'an 6.
Peu après cette aventure, certains DN se retrouvent à MH en pleine préparation de l'offensive contre l'ECHOS. Ils rencontrent là un petit groupe de métalleux également convvaincus de l'importance de limiter la puissance de TP. Une voiture est chargée de munitions, un groupe se constitue. Les meneurs observent sans relâche les mouvements de troupes autour de Terra Prima, se préparant pour un raid à l'intérieur des remparts un jour où la garnison est plus faible que d'habitude. L'information parvient au somment de l'organisation DN, qui refuse l'opération. Terra Prima est sauve, les néobolchéviques raseront l'ECHOS, et JBS, Fallout, Yunfa et consors auront tout le temps nécessaire pour préparer leur trahison et s'attaquer à la Draconia.

Mort de Karita

-DN- KaritaKarita est morte, enfin diront ses détracteurs, dans un banal accident de buggy qu'elle convoyait pour le compte de MH. Karita était originaire du campement, qu'elle quitta pour Terra Prima, attirée par le rayonnement de cette cité alors florissante. Son rôle au sein du parti néobolchévique est fortement contesté, car, selon certains, elle aurait directement participé aux nombreux meurtres commis par cette organisation, où elle obtint le grade de kapamov Karita. son crédit à terra Prima sera entamé lorsqu'elle donnera un coup de main à sa compagne Yunfa, également ancienne du campement, qui était accusée de trahison envers le parti.

Guerre au Nord: la fatigue du guerrier

DN
Ouaiiis! Du sang!!! Cool. ça faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu un beau massacre bien gore, avec des petits bouts de cadavres chauds partout, des tripes écrasées mélées à la boue et à la merde, des guerriers en transe hurlant de douleur quand une balle leur arrache un bras ou quand ils plongent leur bite dans les entrailles sanglantes d'un prisonnier éventré.
Nous entendrons bientôt le cri des prisonniers violés, les femmes sodomisées et empalées, le hurlement des enfants aux membres arrachés par les grenades... Bientôt les Dragons Noirs seront le cauchemar d'une nouvelle cité, d'un nouveau peuple. Mais les Dragons Noirs eux-mêmes ne seront plus. La bannière qui flottait jadis avec orgueil est désormais déchirée, les combattants de Salem n'ont pas retrouvé leur génie et leur folie guerrière qui les protégeait contre toute attaque, contre toute blessure. Aujourd'hui, ce que vous verrez, ce sont des Dragons célèbres, courageux, agiles, luttant pour leur vie devant une armée massive, lourde, professionnelle: celle venue des leçons du néobolchévisme, celle construite avec patience par Karlsbad, celle qui annihila les défenses de l'ECHOS, celle de John Bobian Soporatto, néobolchévique de formation, traitre par vocation, tueur par religion.

C'est un monde nouveau qui se lève, dirigé d'une main de fer par des êtres froids et sans scrupules, où le courage et l'amitié seront bannis, où les talents des Dragons: guerre et paix, haine et amitié mélés, destruction et construction ne seront plus.

Archives:  L'ultimatum d'Hyperbob à MH

-DN- Tout le monde se rappelle le différent sur l'utilisation d'esclaves dans l'exploitation de la mine du Sérail qui a conduit à l'affrontement MH/Campement. Le PDNI peut aujourd'hui affirmer que Karlsbad et Hyperbob étaient en contact diplomatique peu avant le drameLe Campement: un hâvre disparu. Hyperbob a envoyé une missive secrète à Karlsbad, missive qui a transité par Greenhill avant de rejoindre MH. Dans ce document, Hyperbob refuse que Terra Sympa soit considérée comme "un libre service de souffre" ou un "camping pour exploitants metalleux". Selon le dirigeant de MH, Terra Sympa prend alors clairement une option pour le monopole du soufre des monts Sérail. option dangereuse quand on sait que la lutte pour le soufre du Sérail a été la cause même de la destruction du Caravansérail par les ADN du sud, puis la raison de l'installation par Darkjul d'une petite ville confiée à une jeune fille inconnue mais ambitieuse, Catherine.
Le PDNI possède également la réponse de Karlsbad, qui refuse de respecter l'interdiction d'utiliser des esclaves à Terra sympa, nœud du problème, et rappelle que les accords passés entre Campement et Métal Hurlant lors du départ de Catherine prévoyait l'accès libre à la mine pour les DN et métalleux. On sait que le maître de MH a su imposer son point de vue à la petite dépendance du Campement.
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Veuvage précoce

Le veuf-DN- Après un mariage à huit clos avec la mutante Solstice, notre jeune couple a rejoint Opale, la cité touristique draconienne, où ils avaient réservé une chambre digne du marabout qu’il était  autrefois (Quoi une tente? Ben oui, une tente!)
Après un voyage de noce alcoolisé et mouvementé, nos âmes sœurs comptaient profiter de leur solitude, quand un coup de feu déchira l'atmosphère..Le corps mutant....
Les témoins sur place purent constater l'état de légitime défense de notre bon tsar qui avait appris à ses dépends que la mutante était une mutante et qu’embrasser des mandibules pouvait être mortel !!
Selon un témoin proche des victimes, le tsar se serait écrié :« Merde je suis veuf ! »
La famille est en deuil (ci-dessous Solstice sans ses mandibules)
Une mariée dangereuse.
  

Le Petit DN illustré, ce sont aussi les autres numéros


Avertissement HRP

ATTENTION: Toutes les situations et personnages décrits ici sont purement imaginaires et sont relatifs à un jeu en ligne. L'auteur ne promeût en aucun cas l'usage de la violence dans quelque situation que ce soit dans le monde réel et espère que ses lecteurs en font de même. 

Los Camelots:
Correspondance de guerre...

Niira- LC: La bataille fait maintenant rage depuis plusieurs jours sous les remparts de Los Camelots. L'armée des Dragons et des Nepharites est parti de Bourg-Tonkul il y a plusieurs semaines. Nous sommes passés par le nord et avons construit une route pour faire passer les véhicules jusqu'à Los Camelots.
Le premier assaut a été décevant, il n'y a pas vraiment eu de bataille et peu de victimes chez nos ennemis. De petits groupes de combat de la communauté ont aussitôt riposté afin de nous faire gâcher nos munitions. Nous avons trouvé des parades.
Kasimir a fini par nous rejoindre lors du second assaut. Cette fois-ci, nous avons tué une dizaine d'ennemis, ça fait peu encore. Mais la ville s'épuise, elle compte de très nombreux blessés, ses remparts sont durement touchés, particulièrement par nos lance-flammes. Kaz et moi avons souvent ordre de foutre le feu à tout ce qui peut cramer dans les remparts, ça crée la panique, provoque des blessures par le feu et fait gâcher de l'eau. Peut-être y aura-t-il bientôt une brècheSiège De Los Camelots.
J'ai été très surprise par la résistance des habitants de Los Camelots. Ils sont très nombreux mais mal armés et mal entraînés, je ne pensais pas qu'ils tiendraient plus de deux semaines. Je me demandais si nous devions respecter leur courage et leur ténacité, avant de prendre conscience quelle était la base de leur armée... des zombies.
C'était donc cela... Les chefs dirigeaient des cohortes de chair à canon vide de tout. Pas d'inspiration, de peur, de douleur, ils étaient tous comme des robots. Quant aux puissants, que risquaient-ils à envoyer mourir ces pantins sur les remparts ? J'avais des doutes quant à cette attaque, je n'en ai plus. Et ces gens nous donnent des leçons ?
Ces chiens ne méritent rien, ni le respect de l'humaniste, ni le respect du guerrier. Ils sont des pleutres qui usent de malheureux qui ne sont pas plus que des esclaves.
Tout le monde sait bien comment va se finir cette histoire. JBS est loin, Los Camelots est perdue et c'est mieux comme ça. Je ne peux m'empêcher d'avoir des inquiétudes néanmoins, qui sait ce que cet abruti nous prépare. Le risque demeure mais pour la semaine prochaine, aucune inquiétude, il est encore à Port Chéri, impossible qu'il fasse une telle distance si rapidement. On aura tout le temps de le voir arriver et on sera prêts...
*Incomplet...*

Une fin tragique...

<DN>BTK
Triste affaire que la disparition, il y a seulement quelques lunes, du Dragon et de sa chère et tendre. C'est en effet dans la célèbre communauté de Bourg-Tonkul qu'on aperçut pour la dernière fois celui qui avait succédé à Sioban à la tête des Dragons Noirs et celle qu'il aimait, la non moins fameuse Eowin.
    Le fond de cette histoire est demeuré flou et ne sera peut-être jamais connu que de quelques proches qui ont refusé de s'exprimer sur le sujet. Prise d'une crise de démence aux origines obscures, la sanguine Eowin aurait osé s'attaquer directement au terrible Kasimir avant de fuir pour toujours dans les montagnes.
    Aussitôt plongée en disgrâce, elle ne perdit pourtant pas le soutien de son amant, le Dragon en personne. Renonçant aussitôt à tout pour son amour, Kurgan abandonna ses affaires, dont un des rares lance-flammes du désert, et parti à sa poursuite. Personne ne les revit jamais.
 
Eowin
   Cette surprenante et tragique histoire nous confirme néanmoins une vérité, le fait que les Dragons Noirs ne sont pas que l'image de la horde qu'ils forment, ils sont aussi des êtres humains avec leurs sentiments. Le seul commentaire que nous aurons tiré auprès des Dragons de cette histoire nous vient de la marraine des Jumelles, celle qui les a mises au monde, Niira : "Kurgan et Eowin ont fait leurs choix... Ils resteront pour toujours dans nos coeurs".

JBS se rallie aux Gais Bikers

<DN>Vodkovsk
JBS, ancien chef de troupe néobolchévik, particulièrement impliqué dans l'attaque de Santa Frost, s'est rallié il y a six lunes aux gais bikers. Le climat morose de MH ne lui convenait plus, et il a été vu passer vers le nord aux commandes d'un convoi d'une puissance de 500 fusils il y a une dizaines de lunes. A

John Bobian Soporatto

l'époque, sa sortie semble avoir été concertée avec les autorités de Draconia -sur les routes de laquelle il voyageait- bien qu'il ne soit saisi d'aucune mission dragonnesque. Son but avoué à l'époque était de raser la ville de Los Camelots, ce qui, il faut bien le dire, indiffèrait grandement les autorités de ce pays. JBS paraît avoir changé d'objectif en cours de route, car, arrivé à la hauteur de El Gandjah, son comportement est devenu pour le moins autoritaire. Sans doute arrivait-il au bout de ses réserves, tant en pétrole qu'en nourriture, et le seul moyen de s'en procurer de nouvelles était de racketter une ville proche de la direction des Dragons Noirs. Cette initiative malheureuse a conduit Son Excellence la marquise Sioban a intervenir  et à ordonner la destruction des deux extrémitées du pont sur lequel se trouvait le convoi de JBS.
Destruction du pont sur le Sylver, isolant JBS Les soutiens dont avaient pu bénéficier JBS au cours de son trajet furent également examinés de près, et certaines complicités au coeur même de la Draconia ont été suspectées avant d'être lavées de tout soupçon: les personnes incriminées auraient agi de bonne foi, ignorant le changement de bord de JBS. Un convoi de ravitaillement venant du sud a ainsi été intercepté et détruit, mais les communautés à l'origine de ce ravitaillement n'ont pas été rasées.


"La youstice a encore triomphado"

Don Zozo, le libérateur du désert
Sval: Bonsoir Don Zozo. Que devenez vous depuis que vous avez échappé à ceux qui vous accusaient de meurtre?
Don Zozo:Pour les meurtres, et bien ma foi tous les lieutenants du terrible Zavatta le clown perfide ont été éliminés
Sval: Tous?
Don Zozo: Oui tous... sauf Zavatta... Quel malheur!
Sval: L'infâme a réussi à s'échapper? Quelle horreur!
Don Zozo:Oui, malgré les traces peu communes qu'il laissait dans le sable, des traces d'un bon 56 fillette, il est quand meme parvenu à m'échapper, mais yé lé retrouverais
Sval:Mais que va-t-il se passer s'il rencontre d'innocents habitants du désert?
Don Zozo:Mon bon svalti, en vérité... je n'ose imaginer.... Quand on sait à quels ravages peuvent se livrer ses simples lieutenants, je frémis en pensant à ce que LUI pourrait faire
Sval: Don zozo, assez discuté! Vous devez reprendre votre monture! Courir à travers le désert et sauver les innocents des infâmes manoeuvres de l'immonde Zavatta. Pensez aux filles d'Eowin! Aux petits DN seuls et naïfs perdus dans le désert!
L'immonde Zavatta, proie de Don Zozo
Don Zozo: Caramba de tu puta madre !! Pero yé n'ai plous la force ! Entré moi y Don Alonzo cé n'est même plous pareil.... il né mé régardé plous comme avant. La verdad es qué yé souis las dé combatar para la yousticia
Sval:
Mais si, mais si! je suis sûr qu'un petit passage à Bourg tonkul saurait remettre des étoiles dans ses yeux
Don Zozo: Yé souis fourbou
Sval: Mais nous attendons tous la mort de l'ignoble, du scrofuleux Zavatta! Comment faire sans les connaissances de Don Zozo?
Don Zozo: Yé... hmmm... tou as pét-être raison si... Yé vais en parlar à chodaboy, nous réportérons nuestra rétraite dé héros à plous tard finalamente ! Rémarque yousqu'à la dernière loune yé rendou la youstice! L'ignoble Akidona dé dombass, plous connou sous lé nom dé KIRI LE CLOWN à expié sous mes coups vengeurs !
Sval: Enfin! Grâce à vous, Don Zozo, le désert respire mieux! Nous n'avons plus à regarder sans cesse dans notre dos pour voir où Zavatta enfonce ses chaussures
Don Zozo::
oun plous fidèle dé zavatta estaba el señor Manimale, plous connou sous lé nom dé Barababababas, il à expiado loui aussi. Y'en à beaucoup qui ont expiado, y'ai sauvé beaucoup dé veuves y dé les innocentès ! pero aucoune gratitoude...
Sval: Comment?! Personne n'a& encore célébré les exploits de Don Zozo?
Don Zozo:Zavatta il avait oun répère... oun "nid d'aigle", qu'il avait laissé sous la garde dé son fidèle Pépé Lénine, plous connou sous lé nom dé Hilarouss Branlébrouss... Lé répère il s'appélado Paix Rétrouvée... Yé démolli lé répère, cé your là, zavatta à perdou oune douzaine dé lieuténantes. Et ben crois le ou non, pas oun seul rémerciement
Sval: Quelle infâmie! Il faut vraiment que Don Zozo vienne un jour se reposer en Draconia. Je vous donne ma parole que, s'il se trouve un jour chez nous, nous saurons le récompenser de ses efforts
Don Zozo: Voue la tournoure dé les évènéments, yé doute dé y arrivar....
Sval: Qu'est-ce qui vous fait craindre de ne pas y arriver?
Don Zozo: Les roumeurs dé grand barouf à partir dé démain.....
Sval: Vous pensez que cela pourrait vous empêcher d'achever votre quête?
Don Zozo: Yé pense qué célà pourrait gravément abattre mon fidèle Don Alonzo malgré la présence dé Pedro l'âne, qui, c'est bien connou, empêche la choute des chévaux
Ach, sheisspferd !!!! hem é veux dire.... mon pauvre don alonzo
Sval: Qué loui arrivé-t-il? Pardon, que lui arrive-t-il? Est-il déjà abattu?
Don Zozo: Non... il tiendra sourément encore oune lune... pero pas plous.... déjà il né frétille plous dé plaisir comme avant, a la voue dé mon vié vengeur
Sval: Et Pedro? avez-vous essayé avec Pédro lié?
Don Zozo: Non, pedro l'âne il est pour Chodaboy, il faut respectar oun poco les règles, même chez les héros hay tout oun pannel dé protocoles à respectar
Sval: Merci Don Zozo, et bonne chance dans votre quête!
Ad majorem Draconia Gloriam

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Ebola n'est plus

Départ de l'incendie dans le puit n°4-DN An 10, Printemps 5/8- Ebola n'est plus. La nuit dernière, une explosion puissante s'est produite au coeur des installation pétrolières de la ville, provoquant l'incendie des réserves de pétrole. Un puissant souffle de feu a ravagé l'ensemble des batiments, dont il ne reste rien. Le brasier a réduit à néant  l'oeuvre de sept années de travail acharné par les DN et leurs amis. Ebola avait été fondée après le grand exode du Bordel pendant l'hiver de l'an 3. Elle était rapidement devenu un grand centre pour la production et le stockage des matères pétrolières nécessaires à la logistique draconnesque avec l'extension du territoire à l'est et au nord jusqu'à Bourg Tonkul. Ebola avait été incendiée une première fois juste après sa construction par un knörrien -groupe de commerçants liés à Alex Deland qui s'est trouvé opposé aux DN sur la question du pétrole- évadé de la prison de la ville .
Ebola ce matinEbola était ensuite devenu un grand centre, gagnant encore en importance après la bataille de Salem et l'installation de la première imprimerie de ce journal. Quelques habitants ont pu fuir, dont l'excellente chef de la ville, Kalinka. Dans un dernier message à la Draconia, Kalinka a confirmé la disparition de la capitale de Draconia du Sud.

Annonces

Lindh-DN- Jeune suédoise bien sous tout rapport cherche doses de cocaïnes pour usage immédiat. Urgent. Contacter Métal Hurlant. Remerciements éternels assurés




Vodkovsk: un maquereau meurt pour un insecte

Disparition d'un maquereau-DN- Orson Voermann, le célébre et contesté propriétaire du bordel de Métal Hurlant a été tué par un draconien lors d'un rixe qui avait pour enjeu le cul de l'insecte le plus gros du désert: Solstice.
Soltstice est (ou était) favorablement connue en Draconia avant qu'elle ne soit la victime d'une maladie qqui a vu s'aggraver ses caractères d'insecte. Voilà plusieurs lunes que Solstice avait dû être enfermée en prison, d'abord par l'ancien chef de Vodkovsk, grégorr, puis par Harry Potier. Cela fait maintenant cinq lune que la ville perd de nombreuses heures à courir après un coléoptère géant, ou à le rouer de coup pour le faire tenir tranquille, sans parler des anciennes et anciens compagnons de Soltstice, comme par hasard réunis dans la ville, qui essaient tant bien que mal différents remèdes plus ou moins ragoutants pour la faire revenir à plus d'humanité.
L'offre de Voermann de prendre Solstice dans son bordel aurait donc pû être favorablement reçue, si le même Voerman n'avait auparavant fait état de son mauvais caractère au bar, où il s'est aliéné le plus pacifique d'entre les DN -nous ne parlons pas de Sval- ainsi qu'un certains nombre d'autres citoyens de Draconia. Cette première dispute a pu se terminer heureusement, avec le transfert de Solstice sous la responsabilité du chef de com, mais les rancunes demeuraient, et lorsque Voerman quitte la ville à bord d'un de ses véhicules, il est discrètement rejoint par un draconien qui l'abat au coin d'une dune.
Moralité: quand on a une histoire de cul aux fesses, on ne voyage jamais seul au milieu des sodomites.

Paroles croisées: Niira - Sval

Suite de la colonne gauche...
La jeunesse d'un cannibale

S.: Parle-nous de tes sentiments à la mort de Mamy Gwaï -assassinée par des salémiens en Orni à l'automne de l'an 4-.
N.: J'étais complètement abattue et c'est à partir de là qu'est née ma haine de Salem. C'est un des regrets de ma vie, de pas avoir pu participer à la fin de cette foutue communauté. C'était terrible pour moi, c'était la mort d'une femme pour laquelle j'avais une admiration infinie et la mort de mes rêves quant à un possible avenir chez les DN... Par chance pour moi, Mamy avait déjà parlé de moi à Darkjul et c'est là qu'il m'a contacté. J'espère que, de la où elle est, elle est fière du chemin que j'ai parcouru.

S.: Ton départ, en mission pour les DN, a coïncidé avec la bataille de Salem, et la mort de Darkjul. Comment as-tu vécu cet épisode tragique pour la Draconia?
N.: Beaucoup d'inquiétudes et une certaine horreur. Je croyais Darkjul et ses lieutenants indestructibles, j'étais pétris d'admiration devant eux, une vraie gamine. Etrangement, ça été une chance pour moi. La crise qui a suivit pour les Dragons m'a permise de me creuser un trou qui allait plus loin que le rôle de petite exploratrice, je crois. C'est comme ça que je me suis retrouvée bombardée comtesse dans la hiérarchie DN à l'époque du Royaume de Draconia.

N.: Tu t'es fais à travers le désert une réputation, au choix de monstre ou de cannibale gourmet. Est-elle mérité ? Pourquoi avoir voulu faire du cannibalisme un réel art culinaire ?
S.: J'ai découvert le goût de la viande humaine peu après le crash. On trouvait alors en grande quantité ce type de nourriture, qui dégoûtait inexplicablement la plupart des vivants. Néanmoins, comment considérer autrement que comme de la viande les membres d'un espèce dont la bêtise avait conduit au crash? Mes contacts avec Kate B. ont été extrêmement formateurs de ce point de vue. La gastronomie vient ensuite naturellement, comme une marque de civilisation.

S.: D'après toi, pourquoi aujourd'hui les pacifistes de tout bord préfèrent-ils prendre parti pour JBS qui a attaqué il y a peu el Gandjah, plutôt que pour les DN qui assurent la défense de Draconia?
N.: Parce que les pacifistes sont une bande de gros cons. JBS est un terroriste et un homme dangereux. Il roule pour lui, tout ce qui l'intéresse c'est ses intérêts propres et il bouffera à tous les râteliers pour ça. Les pacifistes vivent pas dans le Fract, ils vivent dans un rêve, une illusion absurde. Le désert est violent, destructeur, impitoyable. Il n'y a jamais eu qu'un seul vecteur de paix dans ce monde et c'est les Dragons Noirs. Du temps où je suis arrivée dans le désert, le sud-sylver était déjà une région sûre et sécurisée, pleine de chantier de route et où la civilisation commençait à renaître. Oui, il a fallu que les DN tuent et massacrent pour ça, le monde est ainsi, on amène pas la paix avec des bons sentiments.

S.: Comment expliques-tu le vent de haine qui s'est levé contre les Dragons -et qui a permis l'émergence irrésistible de Terra Prima-?
N.: Les Dragons ont la réputation d'être des tueurs fous et aveugles, de massacrer pour s'amuser et de faire de pire en pire dans la hiérarchie des horreurs juste pour le plaisir du défi. Alors on va pas mentir, beaucoup des guerriers Dragons sont ainsi, et après tout, pourquoi pas ? Ce sont de grands guerriers, des alliés fidèles et des bons copains lorsqu'il s'agit de faire la fête. Les têtes pensantes, celles qui donnent les ordres, voient plus loin par contre. Le principe chez les Dragons, c'est que tant qu'on est fidèle au clan et là quand on a besoin de nous, on fait ce qu'on veut. C'est très loin de la structure imposée par les Bolchos. Ce côté 'horde incontrôlable' terrifiait et donnait l'impression que nous tapions au hasard juste pour le "fun". Mais la majorité n'a jamais compris que les DN étaient un fléau bien moindre que Terra Prima.

Niira: Et toi comment tu l'explique la haine envers les Dragons ?
Sval: Les DN sont le seul groupe du désert à avoir réussi non seulement à survivre, mais à créer un espace à peu près sûr où les draconiens ont pu se développer tranquillement. C'est aussi le seul groupe à avoir survécu à l'épisode Terra Prima, qui est un des plus dommageable à avoir eu lieu depuis le crash.

N.: Tu es aussi particulièrement réputé pour avoir écrit une réelle encyclopédie de la vie des Dragons! Cela a du être un travail de titan, j'ai déjà du répondre à tes questionnaires c'était énorme ! Pourquoi une telle œuvre ?

S.: Au début, par désœuvrement sans doute, et par intérêt pour le monde dans lequel je me trouvais. Ensuite, c'est devenu une créature à part entière, qui réclamait ses corrections et compléments. Je me suis arrêté au moment de la mort de Darkjul, car j'avais trop facilement accès à des informations secrètes des Dragons Noirs, et mon implication empêchait le recul nécessaire à l'histoire. J'ai investi alors mon énergie dans le PDNI, à la demande de Darkjul.

N.: Tu es le vrai fondateur du PDNI et tu l'as tenu seul pendant une bonne période. Pourquoi avoir voulu se lancer dans cette aventure ? J'imagine que tu es fier de ton "bébé" !
S.: Extrêmement fier! Là encore, c'est le seul journal à avoir connu une telle longévité, avec peut-être le courrier de Greenhill. Mon seul regret est de ne pas avoir réussi à garantir la sécurité aux correspondants du journal. Tous sont morts aujourd'hui, généralement de mort violente, au cours des différents épisodes guerriers qui ont agité le désert depuis la mort de Darkjul. Seuls survivent encore les deux rédacteurs qui m'ont accompagné au début du journal, et dont l'absence fut irremplaçable: Kasimir et toi. Je vous souhaite d'échapper encore longtemps à la malédiction qui frappe les collaborateurs du PDNI.

S.: Tu es toi-même l'une des trois membres fondateurs du PDNI. Pourquoi t'étais-tu lancée dans cette aventure?
N.: A cette époque j'étais à Greenhill, je tenais pas en place, je tiens toujours pas en place. Lorsque tu m'as parlé de ce journal, je me suis dit que c'était génial. Participer à un journal, c'est l'occasion de faire parler. C'était ma principale motivation, je voulais que ça débatte, gueule, s'étripe autour de ce journal. Obliger les gens à parler.

S.: Après la mort de Darkjul, tu t'es retrouvée à la tête d'Antarcia, la colonie la plus au sud de Draconia, chargée d'exploiter du charbon dans le grand-sud. D'après toi, que t'a apporté cette expérience?
N.: On était bloqué dans cette mine de charbon en plein hiver et sans nourriture et Ebola ne pouvait pas nous approvisionner car c'était la famine là bas aussi. Mais j'avais une équipe et elle devait survivre, alors j'ai trimé jour et nuit pour trouver un moyen de sauver tout le monde, et j'ai réussi. Une fois la communauté en sécurité et auto suffisante, j'ai tout refiler à Cassandra et j'ai... tout lâché. J'ai zombifié quelques mois, j'arrivais pas à encaisser l'échec de mon expédition. Ils ont eut peur un moment, mais j'ai finit par revenir à la vie, plus déterminée que jamais. J'ai compris qu'il y avait toujours moyen de s'en sortir si on avait une équipe compétente et si on savait les diriger et leur donner confiance, même dans les pires situations.

S.: Tu as également dirigé une expédition au sud de la Draconia, à la recherche de nouvelles terres. A quoi ressemble l'océan infranchissable du grand sud?
N.: C'était juste avant Antarcia. Je devais trouver un continent dans la Mer du Sud. Le projet était d'y monter une communauté puis de faire des pirogues pour traverser. Mais c'était de la folie, on l'a découvert là bas. C'était que de la banquise et au bout de la banquise c'était une mer folle, inimaginable. Jamais aucun marin du Fract a du voir un truc pareil. Des vagues déchaînées, des bouts de glaces ballottés dans tous les sens, un blizzard digne des pires tempêtes de sable mais en gelé. Pas un navire dans le Fract ne peut traverser ça. Peut-être dans un siècle...
Niira

S.: Antarcia a été dissoute, les mineurs trouvant refuge à Ebola. Tu t'es toi-même partie dans le nord à la suite des DN. Quels ont été tes engagements à cette époque?
N.: J'étais devenue une vraie DN, je devais donc suivre le clan maintenant qu'il avait renoncé à sa sédentarisation. On a laissé nos titres de noblesse derrière et on est parti pour le nord, fonder BTK. J'avais plus d'engagement particulier, j'étais juste l'une des leurs. C'est là que j'ai été voir Eowin à Ocre-lune, c'était pile sur le trajet. Et comble du hasard et de la joie, je suis arrivée la veille de l'accouchement, pile à temps pour jouer les sage-femmes avec Cannibal et apprendre que j'étais la marraine.

N.: On parle de mes voyages à travers le sud, mais tu n'es pas le dernier des baroudeurs ! Ces derniers temps tu t'es fait beaucoup plus discret, qu'est-ce que tu nous préparais ?
S.: Peu de choses devant réellement toucher le public en fait.
Après la prise d'Eden, où est morte une des correspondantes du PDNI, et le départ d'Ambre du groupe des DN qui m'entouraient, j'ai pris du recul par rapport aux Dragon noirs et à la politique de Sioban d'aide à Terra Prima. J'avoue avoir pensé rejoindre Ambre, menacée par les primiens, dans sa route vers le Nord. Je me suis contenté de faire mon possible pour convaincre Sioban, Kurgan, Kasimir et tous les DN à ma portée qu'il était inutile de la pourchasser. Le débat faisait rage à l'époque entre les anciens DN et les nouveaux venus de Greenhill. Ces derniers, dont tu as fait partie, étaient très méfiants à l'égards de Terra Prima.

N.: Pourquoi cette méfiance?

Ambre

S.: J'étais personnellement convaincu que Catherine n'attendait qu'une occasion pour nous trahir et nous rayer de la carte. Une bonne part de mes actions en sous-main de cette époque étaient dirigées contre TP, dans l'ignorance totale de Sioban qui étaient convaincue de la loyauté de Catherine, avec malheureusement très peu de succés.

N.: Et tu es parti à la recherche de Sydney?
S.: Sydney avait décidé de se retirer dans le désert pour y mourir. Je me suis alors lancé dans la recherche de son corps, au milieu du sud sous domination primienne, une façon après le départ d'Ambre de prendre du temps pour réfléchir. Gouroux était alors prisonnier de MH: un autre informateur du PDNI empêché de travailler. Pour son compte, j'ai eu l'opportunité d'aider –trop faiblement hélas- Kikigrise à le rejoindre. Elle faisait partie de la résistance anti-bolcho et devait le rejoindre pour faciliter son évasion. Malheureusement, elle est morte peu après notre séparation, entraînant la perte de Gouroux presque immédiatement. Je me suis toujours demandé si j'aurais pu l'aider à parvenir à son but. C'est là un de mes regrets politiques les plus importants.

S.: Tu as dû affronter l'attaque de Zagaldal à Ocre Lune, puis a vu le retour D'Eowin en Draconia à la mort d'Eric -ancien diplomate de l'ECHOS-
N.: J'ai un peu honte mais j'ai pas affronté Zag. J'étais partie quelques lunes avant. Les DN déménageaient de BTK et on était en route pour Vod lorsqu'on a appris ça. Le coup a été terrible, j'avais des gens très cher à Ocre-lune... Dont Cassandra que je venais de quitter, j'en culpabilise encore maintenant. J'étais très heureuse qu'Eo' se joigne à nous, même si j'étais très triste qu'elle ait eu à vivre une épreuve aussi horrible. Pourtant, les quelques mois qu'on a passé ensemble chez les DN ont pas été si mal...

N.: Qu'es-tu devenu après la disparition de Terra Prima?
S.: J'ai pris petit à petit de plus en plus de responsabilités dans les affaires de Draconia du sud, en tant que facilitateur, mercenaire et messager. J'ai eu la chance de pouvoir négocier la paix à Opale, alors que Hyne et d'autres draconiens voulaient la détruire suite à un différent négligeable. J'ai réussi à convaincre Darkjul et Kurgan d'imposer la neutralité à Ebola, et l'attaque a échoué. Cette réussite en a amené une autre, qui me tient encore plus à cœur: la récupération de l'Orni du Campement.

S.: Niira, tu as été à Bourg Tonkul. Peux-tu nous décrire cette cité?
N.: C'est plutôt cool. Bonne ambiance, pas prise de tête, murge et grosse bouffe et plus pour ceux que ça amuse. Spectacle gratuit à l'arène tous les jours avec des célébrités. J'y suis passée quelques coups mais beaucoup moins que nos meilleurs guerriers.

S.: Les habitudes des habitants sont-elles en rapport avec son nom?
N.: Oula, oui, je crois. Mais enfin tu sais, je suis pas si chaudasse que ça alors j'ai pas beaucoup essayé finalement.

N.: Tu as aussi réussi à racheter l'Orni du Campement...
S.: J'ai toujours été convaincu que les Dragons Noirs ne devaient pas tolérer de puissance militaire supérieure à la leur dans leur voisinage. Lorsque les népharites ont attaqué le Campement, après la disparition de Terra Prima, j'ai immédiatement pensé à l'Orni du Campement, qui était le seul à ne pas être en possession de nos ennemis de la horde. J'ai donc contacté Sparafucile sitôt le campement détruit pour lui proposer de venir échanger l'Orni contre du matériel en Draconia. La discussion fut évidemment ardue, et je craignais qu'il ne décide de fuir vers Donbass, cité qui nous est hostile, bien que neutre. Je contactais également le chef de cette ville pour qu'il me dise s'il avait des informations sur Sparafucile. Heureusement, Sparafucile s'est finalement décidé à rejoindre la Draconia, à Opale, et mon travail pour cette com m'a permis de pouvoir puiser dans ses réserves pour acheter l'Orni. Sparafucile est ensuite parti sans encombres vers le nord, via la route de l'Est draconien et Bourg Tonkul. L'opération faillit échouer à cause d'un anonyme qui avait appris je ne sais comment la présence de Sparafucile à Opale, et l'a dévoilée sur les ondes publiques. Spara a donc dû partir plus rapidement que prévu, mais il a néanmoins sauvé sa tête, et je pense que c'est une bonne chose.
De mon coté, j'ai pu conduire l'Orni jusqu'à Vodkovsk, où je l'ai remis à Sioban, pour usage dans la guerre contre Krill

S.: Parlons de choses plus personnelles: tu as eu une longue relation avec Cassandra, rencontrée à greenhill. Qu'est-elle devenue?
N.: Morte à Ocre-lune...

S.: Comment s'achève ta relation avec elle?
N.: Mal. Je venais de la plaquer, ça n'allait vraiment plus bien entre nous. Ca a explosé à Ocre-lune et je lui ais interdit de me suivre. Eo' lui a proposée une place, elle est restée, et elle est morte...

S.: Tu es devenue la marraine des deux jumelles d'Eowin. Comment s'est passé le contact avec ces gamines?
N.: Vraiment très bien. Déjà je les ais mises au monde avec Cannibal, ça crée un lien particulier. Je les ais tout de suite adoré et on a passé des moments géniaux ensembles. Me souviens d'une bataille de boue assez mémorable. Je suis heureuse qu'elles aient pu se remettre du traumatisme qu'a été leur enlèvement. Je suis certaine qu'elles auront un rôle à jouer dans ce foutu désert, au même titre que la p'tite Dyna. 

S.: Tu as dû les laisser avant de rejoindre LC, la séparation a été difficile?
N.: Assez... Eo' les a confiées à Cannibal et Malvina, c'était le plus sûr pour elles. Dynamo est restée avec elles aussi. Je trouve que j'ai un peu trop négligé mon rôle de marraine mais je dois suivre le clan tant que c'est indispensable. Lorsqu'on en aura finit avec Los Camelots et ce connard de JBS... Je sais pas, j'en finirais peut-être avec tout ça pour m'occuper d'elles... Oui... Je crois que ça me plairait...

Niira ne reverra jamais ses filleules: peu de temps après cette interview, JBS, arrivé on ne sait comment à Los Camelots, menait une attaque contre le camps DN, attaque ou cours de laquelle Niira trouvait la mort.


Métal Hurlant, sa lâcheté, son honneur.

Catherine, l'ex leader de Terra Prima-Isidore Belpute Misère- A une époque où la violence vécu son paroxysme, une princesse aux petits pieds voulu devenir Impératrice du vice et de l'ordre nouveau. Cette jeune femme se retrouva à la tête d'un tas de décérébrés qui rivalisèrent avec les DN dans la peur qu'ils inspiraient aux faibles populations du continent. Darkjul avait créé Terra Prima. La princesse en prenait le commandement en se nourrissant de son mentor.
Mais l'envie et la jalousie la poussait à détester son maître. A vouloir la destruction de son clan et de voir sa tête pendue au pied de son lit. Elle voulue faire mieux et structura son armée aussi bien que celle des DN était anarchique. Toujours avec un seul but... Non pas la destruction de New Napoli mais de scier les ailes du Grand Dragon.
Quand elle fût à son apogé de puissance et d'organisation, Darkjul était mort et enterré et Sioban et ses troupes d'élites se trouvaient en sûreté en Drakonia.
La donzelle que la haine empêchait de dormir (elle disait que c'était des drogues expérimentales... N'en croyez rien. C'était de l'aigreur) et que le pouvoir rongeait comme une maladie insidueuse, mis la pression sur la cité de la rouille, Métal Hurlant.Karlsbad
Si elle ne pouvait pas mettre en poussière Sioban et ses nobles comparses, elle travaillerait Karlsbard jusqu'à le faire douter sur son honneur.
Vint alors son long travail de sape jouant sur 2 tableaux. Inspirer la crainte et la confiance. Passant de l'une à l'autre avec une folie travaillée.
Karlsbad était entre 2 feu. Allait-il s'allier avec la trisomique pour sauver sa ville et ses administrés ou devait-il faire face.
Les Nabots-Bolcho se firent plus insistants et la Drakonia tellement loin.
De plus Sioban, n'entendant pas les conseils de ses meilleurs et plus intelligents lieutenants, rassura la cité fluviale de la confiance qu'elle avait dans la mère-maquerelle-sur-le-retour.
Des proches de Karlsbad le prière de ne pas accepter cette alliance contre nature.
Mais hélas, ce grand commandant dû se résigner à partager le pouvoir avec les rougeots. Endurant la vision de les voir ramper, se vautrer dans ses rues et pervertir ses sujets qui l'aimaient tant.
L'Impératrice voulu l'absorber dans le partage d'un titre qui devait le rassurer. Ils ne faisaient plus qu'un. Tous avaient vu Karlsbad rejoindre l'horrible chose sèche et tourné le dos à ses vrais amis.
Enfin, elle dévoila son vrai visage. Elle voulue pousser les troupes de MH à collaborer avec ses soldats gonflés aux drogues de combats. Combien de nuit ses lèvres montèrent à l'assaut du sexe de Karl, combien de nuit ses paroles de guerre vinrent troubler leur coït?
Nulle ne le saura jamais.

Mais si Karl céda de la bite, jamais les mots de la trahison ne franchirent ses oreilles